déprime

Le 21.02, je disais dans ce blog que j'avais envie de fuir, de faire semblant que je n'ai pas de caillou dans ma chaussure, pas de douleur. Là, je viens d'être rattrapée par la douleur qui me creuse un puits intérieur. Mon médecin m'a trouvée mal en point et, devant mon aveu de stress à l'idée d'aller au boulot, m'a collé un arrêt maladie en me disant qu'il y avait des périodes dans la vie où il fallait se protéger.

Dans l'espace anonyme de ce blog, je veux bien reconnaître que je pense me taper un début de déprime (de dépression?). Mais pas question que je reconnaisse ça dans la vraie vie, je veux rester aux yeux de mes proches, de mes collègues et de mes relations, cette fille solide et battante qui passe à travers tout avec énergie et sourire. Mais ça ne va pas fort. J'ai du mal à assumer le mal que je fais à mon ex, j'ai du mal à assumer les manques que crée la séparation et même j'ai du mal à assumer la facilité avec laquelle je recontruis une autre vie, si vite, avec quelqu'un d'autre.
Je devrais peut-être moins voir mon amant, mais je ne parviens pas à m'y résoudre. j'aime le voir, j'aime me blottir contre lui, j'aime dormir contre lui, j'aime bavarder avec lui. j'aime nos caresses, nos bavardages, nos corps à corps.